Partie de Saint Valéry sur Somme avec la marée descendante, la Laureline est arrivée le lendemain vers 13 heures devant la porte de Saint Vaast la Hougue, au bon moment de la marée montante.

Devant la grande rade, le André Malraut accompagne des plongeurs sur le site du naufrage de 12 bateaux de guerre francais, en juin 1692, sous les ordres du vice-amiral Tourville. Acculés là par les courants de marée qui leur ont interdit de se sauver par le ras de Barfleur, ils se sont retrouvés à la merci des brûlots de la marine anglaise. Ce désastre a motivé la décision royale de renforcer les défenses de cette pointe du Cotentin par deux tours tronconiques à batterie haute sur l’île de Tatihou et sur la presqu’île de la Hougue .

La marina est en ce mois d’août très fréquentée par des plaisanciers qui choisissent là le bon moment pour passer la pointe du Cotentin. C’est surtout un port de pêche, vivant toute l’année, réputé pour la qualité du chantier de réparation des bateaux.


Le front de mer est enlaidi par les parkings qui entravent la vue de la mer. Une jolie rue commerçante accueille les touristes. Une épicerie remarquable par la diversité et la finesse de ses produits est implantée là depuis le XIXeme siècle
