26 décembre – 7 janvier, désert Arica et Altiplano
Stanbye pour la navigation, et voyage interieur
Le bateau reste jusqu au 6 où 7 janvier à Iquique ou il dispose d’un ponton.
Cette page va se composer de plusieurs parties 🙂
Voyage d Hélène et Manu
Jusqu’ au 31 décembre, Hélène et Manu ont pris un voyage organisé ciblé oiseaux avec un guide qui a sa jeep
Pour aider à vous y retrouver, j’ai divisé en 10 chapitres chronologiques: chapître 1 : santuaro Lluta Humedal (c’est en bord de mer à l’embouchure du Rio Lluta) chapître 2 : le port de Arica. Chapître 3 : Cuevas (grottes) de Anzota. Chapître 4 : hacienda Gallo. Chapître 5 Geoglyphes de Lluta. Chapître 6 route de Putre. Chapître 7: Socorama. 8 Putre , 9: Parc Lluca. 10: Parinacota Chapître 11: Lac Chingura. Chapître 12 Putre 30 XII
Et ils iront visiter la ville fantôme de Humberstone qui a fait la richesse de Iquique au début du XIXème siècle grâce à une mine de salpêtre exploitée dans des conditions intolérables de nos jours.
Nous larguerons les amarres lundi ou mardi.
De Hélène: « C’est sans doute une page à part. Vie sauvage dans l’extrême nord du Chili de Arica à l’Altiplano. Çà surprend. Vu de France Arica le désert, il ne devrait rien y avoir. ..Ben si, les traces du passé pré colombier sont là. Il y avait ici de grandes villes et une agriculture qui nourrissait une bonne partie des incas, pas forcément cantonnés à la jungle!
Des caravanes de lama circulaient sur une grande partie de l’Amérique du Sud en passant par la zone relativement fertile entre 3000 et 3900 m, en descendant au besoin vers la mer en empruntant les vallées creusées par les rivières et se deroulent d’est en ouest
La zone 3000 3900 correspond à la pre-puna »
De Manu:« «j’ai fini de dé-rusher (comme dirait Pierre !) les 2000 photos de l’expédition dans les Andes. Première surprise, la diversité des oiseaux est considérable, un vrai trésor peut être à cause de l’absence d’insecticides par ici, et deuxième surprise, le nikon d5600 parvient à mettre au point très vite sur ce que je cherche à capter, et ceci avec une netteté que je n’ai jamais connue, peut être à cause des 24 millions de pixels. comme dis Laureline « la faune n’a plus qu’à bien se tenir »
Voyage de Gwen et Serge
Serge et Gwen vont faire un saut en bus à Arica (4 à 5 heures de route dans le désert ) pour voir le port de pêche et le musée pré colombien qui abrite les plus vieilles momies du monde.
Préparation du bateau
Patricio Vargas, directeur de la marina de Iquique, est aujourd’hui de retour des vacances de Noël : et ce qu’il nous dit de la marina de Arica nous a dissuadé d’y aller avec le bateau, contrairement à ce que laissait entendre le directeur de la marina de Arica. Ces installations sont incapables d’accueillir un bateau de plus de 40 pieds ou 1 m de tirant d’eau. Nous sommes donc en train de préparer le bateau pour la longue traversée vers l’Equateur. Plein d’eau et de fuel, avitaillement, nettoyage du pont et des varangues…
Partie 1: Voyage d Hélène et Manu
28 décembre, Iquique vu des montagnes de la cordillère de la Costa.
chapître 1 : santuaro Lluta Humedal (c’est en bord de mer à l’embouchure du Rio Lluta)
Arica où nous sommes arrivés en bus hier pour une escapade avec BirdsChile : les dunes proches de l’embouchure de la rivière Lluta. Les fortes pluies qui tombent en été sur l’Altiplano y déboulent chargées de bois flotté. On y trouve des morceaux de cactus candélabres centenaires et des troncs d’arbres. Tous ces bois flottés vont apporter à la mer un compost bénéfique pour la vie marineDes crabes profitent de cet abri providentielEmbouchure de la Lluta à Arica, la ville où il pleut le moins au monde…l’eau n’est pas loin cependant, descendant de l’Altiplano elle ressort ici en marécage fertile où nichent de nombreux oiseaux. Ici: un plan de tomates sauvages. Par hybridation entre cette tomate robuste et une autre plus charnue, une variété très productive et adaptée à la région a été obtenue qui produit dans la région de Arica 4 récoltes par anLa Lluta entre 2 pluies en Altiplano. Les oiseaux migrateurs y trouvent de l’eau douce et de quoi bien se nourrir avant de monter chercher les vents d’altitude qui leur permettent d’aller jusqu’au CanadaL’embouchure de la Lluta et dans le fond le port de Arica
Les photos de Manu
Chap 1 Sanctuario Humedal. Crabe rougeChap 1. American oyster catcherCh 1 American oyster catcherCh 1 vol de mouettes de FranklinCh 1 Après la période de reproduction, les sternes élégants (en plus clair) arrivent de Californie (9000 km) pour se nourrir d’anchois le long des côtes Chiliennes. Au premier plan, en plus foncé les mouettes des Andes n’ont plus beaucoup de place.Ch 1 En vol les sternes élégants, au sol les mouettes des AndesCh 1 mouettes des Andes réfugiées plus loin pour laisser la place à l’arrivée des sternes élégantsCh 1. Sandpiper SanderlingCh 1 Courlis cendréCh 1 Courlis cendréCh 1 Courlis cendréCh 1 Canard pilet du ChiliCh 1 sturnelle australe à longue queueCh 1 sturnelle australeCh 1 Poussin grand chevalierCh 1 pluvier kildirCh 1 Chouette chevêche devant son terrierCh 1 grande aigretteCh 1 : Heron bihoreauCh 1 grand chevalierCh 1 pluvier kildirCh 1 Poussin pluvier kildir. Il vient d’attraper un gros verCh 1 tourterelle du pacifiqueCh 1 VautoursCh 1 : Conirostre cendré
Chapitre 2, Arica, ville de l’éternel printemps
Aussi connue sous le nom de la « Porte du Nord » ou « la ville de l’éternel printemps », Arica est l’endroit où aller pour ceux qui ne rêvent que de soleil : il y pleut seulement 2 à 3 fois tous les 100 ans. Arica est la ville la plus au nord du Chili, ce qui explique qu’on l’appelle « Porte du Nord », et est située sur la côte de désert le plus aride du monde.
Ch 2 Héron bihoreau gris adulteCh 2: Sternes IncasCh 2: Pêcheur ChilienCh 2: étal du poissonnier, la saison du Mahi Mahi va de novembre à décembrePort de pêche à Arica : un bateau repart à l’eauIl est remorqué jusqu’à son mouillage par une barque à ramesUn petit client devant l’étal aux poissonsNettoyage des anémones de mer. Le goût iodé de ce fruit de mer est à peine supportable. On le trouve cru dans des ceviches (marinades de fruits de mer au citron et coriandre ), ou séché au feu de bois 😕
Chapître 3 : Cuevas (grottes) de Anzota.
Lézard et iguane au bord de la mer. Ils mangent des insectes où des crevettesEntre rochers battus par les vagues et falaises percées de grottes autrefois habitées par les indiens Chichorros, des roqueries d’oiseaux de mer sont installées à 2 pas de Arica. Ici celle des pélicans. Au dessus de nos têtes celle des piqueros du Pérou, cousins de nos fous de bassan
Les photos de Manu
Ch 3: lézard rayé du nord du ChiliCh 3 Fou de bassan du PérouCh 3 : Pelican à pattes bleues du PerouCh 3 : Cinclode du ressacCh 3 : Cinclode du ressac
Chapître 4 : hacienda Gallo.
Les vallées qui montent de Arica vers les hauts plateaux reçoivent des rivières qui fettilisent les sols. Ici, une hacienda cultive sans pesticides des oliviers, des fruits et des arbustes à fleurs. De nombreux oiseaux parmi lesquels des colibris fréquentent ses ombrages.Ch 4 : Conirostre cendréCh 4 : colibri d’oasisCh 4 Colibri d’oasis : ses ailes battent 80 fois par seconde. Son rythme cardiaque atteint 600 battements par minute.Ch 4: colibri en vol. Le bout de sa langue dépasse du becPlus industrielles, de grandes serres en toile abritent la production de nombreux légumes entre les dunes apparemment stériles de la cordillère de la CostaCulture maraîchère à ciel ouvert dans la vallée de la LlutaRetour l’après midi sur l’embouchure de la Lluta : à marée haute, les oiseaux n’ont plus beaucoup de place pour se poser, alors ils s’organisent pour patauger ensemble mais par sections. Une tranche de vautours, puis une tranche de mouettes de Franklin, puis une grosse tranche de sternes élégants qui arrivent tout droit de Californie où ils sont allés nidifier. Quelques pélicans trouvent encore à se poser. L’idée générale des oiseaux de mer assemblés ici est de profiter de la saison de l’anchois…Embouchure de la Lluta
Chapître 5 Geoglyphes de Lluta.
Montée progressive en suivant la vallée de la Lluta, comme le faisaient les voyageurs pré -colombiens. Les flancs des montagnes sont gravés de géoglyphes représentant des hommes et des animaux : lama, puma et même un singe, attestant d’échanges avec l’Amazonie. Ici, petit arrêt dans le village de Poconchile devant une église en adobe, très ancienne. (La photo des géoglyphes est pour le moment dans l’appareil photo et arrivera plus tard)
Les photos de Manu
Ch 5 :Geoglyphes precolombiens : lama chien et formes humainesCh 5: Geoglyphes : formes humaines, puma, singe précolombiennes
Chapître 6 route de Putre.
Vallée de la Lluta : pâturages au ras des falaises desséchéesLa température ne descend jamais sous 8°C et n’excède pas 25°C tout au long de l’année. Les tomates produisent en continu, et des parcelles de maïs en fleur côtoient des parcelles de maïs mûrs. La culture semble très peu mécanisée et les parcelles restent de taille modeste. Un paradis pour les oiseaux qui chantent à qui mieux mieux !Jusqu’au bout de leurs parcours, les vallées fluviales représentent une source de vie courant d’est en ouest au sein du désert d’Atacama qui se prolonge jusqu’à hauteur de Antofagasta.En l’espace de quelques kilomètres les paysages changent profondément en arrivant sur la pre-puna
Les flancs des montagnes sont recouverts de végétaux bas, herbes aromatiques et petits buissons fleuris, ça et là poussent des cactus candélabre tandis que s’ouvre la « route principale » ou Qhapac nan, renommé récemment « inca trail « , qui court sur un axe nord sud de la Colombie actuelle à Valparaiso
Les photos de Manu
Chapître 6 route de Putre. Chapître 7: Socorama.Ch 6 : matacaballos, précieux pour la bonne santé du cheval car il se nourrit de leurs tiques.
Matacaballos, famille des coucous, est appelé en français Ani à bec canellé
Ch 6 : Martinet des Andes
Ch 6 : Colombe à bandeau grenat
Faucon
Ch 6 : moucherolle vermillon
Ch 6: moucherole vermillon démêle
Ch 6 : vacher luisant
Chapître 7: Socorama.
Arrivée à Socoroma : les murets qui retiennent les terres et permettent de retenir les eaux de pluie sont toujours là. Ce type d’agriculture en terrasses ou « andes » en espagnol est à l’origine du nomdonné à la cordillère. Les terres y sont fertiles. On cultive à Socoroma un origan de qualité exceptionnelle.Socoroma : l’église. Le clocher est clairement séparé du corps de l’église. Symbole phallique pour les indiens, il doit être individualisé par rapport à l’église qui accueille les fidèles, symbole féminin.Socoroma : au dessus du village les jardins suspendus où pousse l’origanSocoroma : haie de géranium
Les photos de Manu
Ch 7 : rock eath creeper
Ch 7 : Colombe de Cecile
Ch 7 : Buse à gorge blanche
Ch 7 : Chardonneret jaune
Ch 7 : Canyon canastero. Il nidifie dans les cactus
Catamenie maculée
8 Putre
Arrivée sur Putre. Altitude 3600 m, des acouphènes dans les oreilles et une céphalée en casque invitent à prendre un peu de repos avant de partir à l’assaut des AltiplanoA l’approche des hauts plateaux, de nouveaux végétaux apparaissent qu’apprécient les animaux, cervidés en particulier . Des panneaux sur le bord de la route qui mène à la Bolivie toute proche annoncent le risque de passage de vigognes.
Les photos de Manu
9: Parc Lluca.
Arrivée sur le puna ou Altiplano. L’agriculture devient impossible car le temps est instable et peut devenir très froid. Mais des animaux y vivent dont certains peuvent être domestiqués.De vastes étendues d’eaux peu profondes sont recouvertes de moussesDes rochers et grottes ont servi d’abri aux bergers des hautes altitudes depuis la pré histoire. Aujourd’hui ces grottes servent de refuge à un cousin du chinchilla gros comme un lapin : le vizcachaDes vigognes apprécient les mousses rases qu’elles trouvent dans ces zones humidesL’Altiplano est aussi propice à l’élevage des alpagas, espèce obtenue par sélection à partir de vigognes par les incas. Les alpagas peuvent être tondus et y survivre, contrairement aux vigognes qui meurent de froid si on leur retire plus de 200g de laine par animal
Les photos de Manu
10: Parinacota
Parinacota : le village dont l’altitude est la plus élevée du Chili, 4400m. Le clocher est comme il se doit séparé du corps de l’église. Cette église du XVI siècle a été décorée par des peintres indiens qui se sont inspirés de leur culture pour représenter le chemin de croixLe Chilien qui détient la clé et a bien voulu nous ouvrir l’eglise et nous expliquer les fresques est l’un des 29 habitants de ce village des hauts plateaux Andins situé sur la route des mines d’argent à 4400 m d’altitude.Les fresques de l’église de Parinacota réalisées peu après l’arrivée des espagnols il y a 500 ans montrent la compréhension étrange de la religion nouvelle des habitants: ici on voit que ce sont les femmes qui sont emmenées en enfer tandis que les hommes regardent depuis le paradisArrivées en enfer elles brûlentPlus étrange encore, Jésus le soir de la cène est représenté avec de la poitrine. Parce que dans la culture Andine, le bien la douceur, l’amour, est associé au feminin et au blanc.Jesus emmené par les espagnols. Il a des mains immenses pour distribuer ses bienfaits avec 6 doigtsEt là, lors de la mise en croix, qui sont les vilains ? Des espagnols ! Reconnaissables à leur belles moustaches et leurs vêtementsMort sur la croix. Les soldats sont en armure comme les espagnols au 16 e siecle
Chapître 11: Lac Chingura.
Plusieurs volcans dominent les hauts plateaux et le lac Chungara , le plus haut du monde à une altitude de 4517 m; le volcan Parinacota atteint 6342 mL’un des volcans est actif, émettant des fumées difficiles à distinguer des nuages qui s’accumulent avant la prochaine pluie. Le tonnerre gronde
Les photos de Manu
Chapître 12 Putre 30 XII
Retour sur Putre et ses merveilleux jardins potagers
On distingue en arrière plan sur les flancs de montagne les traces des anciennes terrasses du temps où la ville était très peuplée car la côte était alors malsaine à cause de la fièvre jaune et de la malaria
Et cette zone agricole fournissait toute la région
Dans les haies à Putre : cette liane aux fleurs très attractives est couverte de petites épines urticantes est largement représentéePour tenter d’améliorer la rentabilité économique de l’agriculture à Putre et freiner l’exode rural des populations indigènes vers les grandes villes côtières, le gouvernement Chilien investit beaucoup dans les infrastructures : routes, téléphone partout, système d’irrigation, rail. .. Un savoir faire ancestral risque de se perdre
Chapitre 13, retour
Retour sur les terres séminaire désertiques sous la barre des 3000 m : rencontre avec des guanacos qui ne montent jamais au dessus de cette altitude et savent néanmoins se déplacer sur des pentes raides et meubles pour trouver un peu d’eauDe petits oiseaux font leurs nid à l’abri des renards entre les branches de cactus candélabre. Ils sont garnis de laine de guanacos pour plus de confortSur le chemin du retour l’oasis de Socoroma apparaît au creux de la montagnePas besoin de monter sur les hauts plateaux pour élever des alpagas !Retour non par une vallée mais par le « camino del diablo ». Un ruban d’asphalte collé sur la surface immuable du désert. Le paysage reste inchangé depuis le temps des dinosaures qui est y ont laissé des empruntés. La surface est de sable tassé sous laquelle les pelleteuses ont dégagé un matériaux blanc fait de diatomées . Ces dunes résultent du soulèvement du fond de la mer par la subduction de la plaque du fond du Pacifique. C’est la raison pour laquelle les montagnes sont plus hautes au bord de la mer, pour se prolonger vers l’intérieur par un plateau inclinéRestaurant International : au milieu du désert il est possible de trouver des restaurants pour les routiers. Il suffit d’un forage bien placé pour avoir de l’eau et d’une surface suffisamment grande pour faire un parking pour les camions.
Chapitre 14: préparation du bateau
Patricio Vargas, directeur de la marina de Iquique, est aujourd’hui de retour des vacances de Noël : et ce qu’il nous dit de la marina de Arica nous a dissuadé d’y aller avec le bateau, contrairement à ce que laissait entendre le directeur de la marina de Arica. Ces installations sont incapables d’accueillir un bateau de plus de 40 pieds ou 1 m de tirant d’eau. Nous sommes donc en train de préparer le bateau pour la longue traversée vers l’Equateur. Plein d’eau et de fuel, avitaillement, nettoyage du pont et des varangues…
Serge et Gwen vont faire un saut en bus à Arica (4 à 5 heures de route dans le désert ) pour voir le port de pêche et le musée pré colombien qui abrite les plus vieilles momies du monde. Et nous irons visiter la ville fantôme de Humberstone qui a fait la richesse de Iquique au début du XIXème siècle grâce à une mine de salpêtre exploitée dans des conditions intolérables de nos jours. Nous larguerons les amarres lundi ou mardi.
Chapitre 15: Humberstone
Bonjour LAURELINE c’est Guenolé le second, Je t’envois quelque lignes qu’Humberstone m’a inspiré ainsi que les photos
Les premières sont d’Hélène qui sont saisissantes
La piscine, une locomotive ainsi que le générateur de la centrale électrique
Une atmosphère particulière se dégage d’Humberstone, la rouille omniprésente s’ajoute à la poussière envahissante d’une ville au passé chargé, il manque un air d’harmonica le bruit du vent et le décors se plante.
Désertée du jour au lendemain par ses âmes tourmentées par plusieurs décennies de labeurs, l’ambiance y est lourde de cette école où le planché grinçant rappel les rires pleurs des enfants. Toute cette ville à été conçue pour que personne n’en sorte:une piscine, un théâtre où résonnent encore les récits d’acteurs et actrices et ses maisons particulièrement délabrées offrent une matière qui rappel des peintures abstraites.
La grande cheminée dominante trône tel un ancien phare que le temps à dépassé au milieux d’entrepôts et aletiers aux milles et unes nuances ambrées
L’impression que les travailleurs vont revenir de leur pause déjeuner est saisissante. Plus qu’une marque d’un passé sulfureux cette ville est une éloge à l’exploration urbaine aux accents archéologiques
Chapitre 16, aurevoir Chili, rendez vous à Salinas, Equateur
L’Adieu au Chili est pour ce matin. Les autorités et la douane vont monter sur le bateau pour examiner nos systèmes de sécurité, vérifier les équipements du bateau et son aptitude à la haute mer, puis c’est l’Armada (les gardes-côtes) qui signent l’autorisation de quitter le pays et de prendre la mer. La route pour Salinas en Equateur durera environ 10 jours, les vents et les courants sont favorables. Sauf urgence, il n’y aura pas d’arrêt au Pérou, les formalités d’arrivée en bateau y sont malheureusement trop compliquées, et soumises à des taxes exorbitantes.
ETA : Salinas, Samedi 18 janvier
Des groupes de jeunes et moins jeunes dansent le soir sur la place devant le théâtre au son des guitares espagnoles pour les uns, au son des flûtes et des tambours pour les autres. Tous attachés à leur drapeau, les chiliens sont aussi attachés à leurs racines mêléesHasta la vista Chili ! Difficile de lutter contre la nostalgie en quittant ce pays si attachant. Les derniers pesos ont été dépensés en bières Austral, fabriquée à Punta Arenas au bord du canal de Magellan. Sa saveur blonde ou ambrée aura accompagné tout le parcours au Chili!La police des frontières et la douane sont venues à bord pour une visite et une inspection par un gentil chien tout émoustillé par la nouveauté de la mission qui lui était donnée.
L’officier parle un anglais parfait et le contact a été sympathique. Ils en ont fini avec la position du bateau envoyée quotidiennement!