La côte ouest de Lewis

Les transports en bus sont remarquablement organisés en Ecosse, où ils contribuent à créer un lien social entre des habitations très dispersées dans ces terres à moutons. Les terres du bord de mer sont plus fertiles qu’à l’intérieur où se trouvent plutôt des tourbières. Les pâturages sont bien gras, herbes et fleurs sauvages y prolifèrent et les moutons sont apparemment en bonne forme : les petits sont chargés d’une laine magnifique tandis que les brebis ont le plus souvent déjà été tondues. les mâles portent de superbes cornes enroulées.

Exposition de beau pulls de laine sur pattes à Scalpay
Au bord de la falaise et d’une mare d’eau douce occupée par des sternes
Une plage réputée « surfable », mais l’eau est à 13°C

Une première excursion vers le « butt de Lewis » (le museau de Lewis), pointé vers le Nord et le fracas des vagues portées par les courants de marée qui se heurtent au vent d’ouest.

Des rochers spectaculaires, formant des îlots détachés de la côte, sont ici le refuge des oiseaux de mer. Vieux de trois milliards d’années, ces rochers du platicene composés de gneiss lewisien sont ici remarquables.

Au bord d’un loch accueillant un des rares mouillages protégés de la façade ouest de Lewis
Ces rayures vertes sont la marque d’anciens « lazybeds » : pour enrichir la terre, les paysans du passé amenaient des algues brunes qu’ils posaient en lignes et recouvraient d’une pellicule de terre pour cultiver des pommes de terre ou de l’avoine.
Chasseur d’images sur le Butt of Lewis

Les îlots de gneiss Lewisien vieux de 3 milliards d’années servent de refuge aux oiseaux de mer

Vagues minérales et vagues aquatiques
Sternes caugek
petrel fulmar
présentation florale avec une alouette

Une deuxième excursion en bus permet de rejoindre le Blackhause village à Gearranan au terme d’une randonnée de 9 Km en tout terrain au Nord Ouest de Lewis. Le paysage est ici beaucoup plus vallonné. Les derniers paysans qui y ont exploité le machair ont été expulsés fin XVIII pour laisser la place aux moutons qui s’y développent tout seuls à moindre frais. Il suffit d’aller les chercher 1 fois par an pour les tondre, il n’y a de bergeries nulle part . Par endroit, les moutons creusent dans une faille un petit refuge où ils peuvent se réfugier, l’épaisseur de leur laine fait le reste.

Les maisons restaurées de Blackhouse village sont redevenues habitables, probablement pour un week-end insolite
Les pâturages à moutons demandent un peu de sens de l’orientation en terrain accidenté

3 réflexions sur « La côte ouest de Lewis »

  1. bonjour !!
    merci et merci de nous faire voyager…ainsi que pour ces magnifiques photos
    espérons que vous nous ramener de la laine pour tricoter !!!!
    très amicalement à vous deux

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    1. merci Catherine de vos encouragements. Je m’efforce de mettre à jour le blog mais l’accès WIFI est délicat… amitiés à vous deux, Hélène

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  2. Merci Hélène de nous faire voyager en même temps que toi!
    Tout à l’air si beau et si calme!!
    bonne continuation.
    Bisous. kalou

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