Amarrés au ponton de la marina de Santiago de Cuba : 19°58.97’N, 75°52.38’W
L’appel VHF au phare de El Morro est resté sans réponse de la part des autorités, mais assez rapidement, un appel a grésillé dans le poste venant de la Marina de Cuba, en français! le bateau a été suivi tout au long de son voyage, les vérifications de routine (nom, nationalité du bateau, de son équipage, sa provenance…) n’appelaient que des réponses connues. Seul voilier de la Marina, l’accueil réservé était comme d’habitude, professionnel et très aimable : un jeune médecin francophone, après avoir passé 4 ans en Algérie, et un guardia frontera, sont venus à bord en grande tenue de protection pour vérifier les passeports, les tests covid reçus à Cayo Largo Del Sur (ils savaient d’avance la date : 18 février), les carnets de vaccination internationale. Le médecin a visité le bateau sous un angle clairement sanitaire, un oeil sur la propreté de la cuisine et du frigo, un autre sur la propreté des sanitaires, soulevant même les planches de WC. Tout est en permanence tenu rigoureusement rangé et propre, en gardant en tête le risque permanent de tourista et de désordre dangereux dans le bateau si le vent se lève. Ainsi, même sur une visite au débotté, à peine arrivés de navigation, le médecin s’est montré très satisfait.
La baie de Santiago est belle, ouverte sur les caraïbes par une étroite ouverture gardée par le vieux fort espagnol de El Moro. De gros cargo sont amarrés dans le fond de la baie. La marina, assez proche de l’ouverture, a connu des jours meilleurs. L’allure des bâtiments est harmonieuse, gaiement colorée de blanc et bleu vif, mais un examen plus attentif de près en dévoile le manque d’entretien. Des ouragans ont ravagé les pontons de béton, le temps a rogné les plomberies des santitaires, la rouille corrode les bittes d’amarrage, le béton des pontons est rapeux. Toutes les amarres ont été doublées pour prévenir le risque de ragage. Une grande usine qui brûle des pneus et juste au vent de la marina, qui émet des fumées noires par une longue cheminée, mais les odeurs retombent sur les bateaux, sur l’île de pêcheurs au mileiu de la baie, même si l’essentiel du panache de fumées est envoyé sur la mer.
Très serviable, une équipe de 4 personnes était là de garde un dimanche après midi. Un taxi a été reservé ce matin pour nous laisser l’opportonité de visiter la ville, à 10 Km


Saluez bien Santiago de la part d’un autre Jacques !
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