Promenade en carriole avec un petit cheval pour un aperçu de la campagne au pied de la chaîne de montagnes au dessus de Trinidad
Les carrioles sont fabriquées avec des pièces récupérées sur de vieux camions. Suspensions, marche pied, tôles, voire tôle ondulée pour le fond de caisse, un banc de bois, un harnais bricolé…

L’objectif est de visiter une production de café, de miel, de canne à sucre. Ici, la canne n’est plus plantée pour la production de sucre, comme elle l’était du temps de la prospérité de Trinidad. Sa richesse s’est envolée à partir de la moitié du XIXeme siècle avec la chute des cours du sucre, les révoltes d’esclaves puis les guerres d’indépendance. Trinidad est alors sorties des circuits commerciaux, et cent ans de solitude l’ont tenue à l’ecart des de la modernisation. Ce n’est qu’avec l’ouverture d’une voie ferrée que la ville a commence à se re-inserrer … pour se soulever avec les autres contre la dictature de Batista et participer à la révolution.
Aujourd’hui les plantations de canne sont utilisées comme fourrage pour les bêtes et sont récoltées tous les 3 mois quand les cannes sont encore souples.
La région est restée agricole, produisant des légumes, un peu de café, du miel, du bétail, des fruits tels les mangues, énormes ici, des bananes.



Aujourd’hui le train vient encore sur ses rails et ses ponts rouillés, uniquement pour transporter des touristes. Mais ces derniers ont disparu en mars 2020.
