Cozumel

Le jour du départ de Chinchorro, la navigation a été musclée sous un vent variable en intensité comme en direction, charriant des pluies denses. Abattre à chaque grain, reprendre la route entre deux, régler les voiles… En fin d’après-midi, l’arrêt derrière une île perdue au milieu de la baie de l’Ascension était bienvenu. Aussitôt franchie la passe dans la barrière de corail, la mer s’aplanit et prend une couleur turquoise, le vent cesse ses sautes d’humeur.

Calebra cay dans la baie de l’Ascension

Au cour de la nuit, les averses ont cessé et le lendemain, la Laureline a eu droit à des conditions beaucoup plus sereines pour courir jusqu’à Cozumel. Sans rencontrer aucun bateau, avant de croiser les navettes de liaison entre Cozumel et le continent. Les touristes ont déserté les côtes mexicaines des Caraïbes.

San Miguel de Cozumel
Laureline au mouillage devant San Miguel . L’eau sous le bateau est l’une limpidité exceptionnelle
Les frégates font la loi sur le port.
De très longues files de taxis attendent le chaland. Mais c’est à pieds que nous cherchons la grande surface où nous pourrons trouver des légumes et reconstituer nos stocks après 10 jours de mer

L’entrée officielle au Mexique a été organisée ce matin par un agent qui a coordonné la visite du bateau de toutes les autorités impliquées : douanes, police, police sanitaire, contrôle des denrées alimentaires.  Nous avions heureusement pu produire des résultats négatifs de recherche d’antigènes du coronavirus, mais nous n’avons pas pu sauver les belles carottes achetées au Guatemala.

Le contexte sanitaire n’est pas propice à une exploration touristique des lieux.  Le choix de Cozumel comme porte d’entrée et de sortie plutôt que isla Mujeres est lié à sa situation géographique, plus au sud dans le courant du Yucatan qui porte vers le nord à une vitesse de 2 nœuds. La traversée vers Cuba doit être réalisée par vent de Sud idéalement,  oscillant en réalité autour du sud sud est. Il faut une fenêtre de tir la plus sud possible pour éviter de rater Cuba malgré une allure de près serré.

Un départ depuis Isla Mujeres offre en principe une traversée plus courte, mais avec une contrainte plus forte sur l’orientation du vent.

C’est donc le vent qui décide de la durée du séjour, et les logiciels météo poussent déjà au départ dans la nuit de samedi à dimanche.

San Miguel ressemble étonnamment à Iquique au Chili.

Séance de re-avitaillement donc, et passage à pieds dans la ville désertée par les touristes. Tout est là, Perry à quai, taxis en ligne, boutiques ouvertes…quelques américains sporadiques, de rares français . Pas de bousculade au mouillage !

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