Trois jours à Banco Chinchorro

du 7 au 9 février 2021

Sous grand voile et genacker par vent de travers, aidée par un courant portant de 1 puis 2 nœuds, la Laureline a battu ses records de vitesse malgré son poids. Vers 16 heures, elle entrait dans la passe nord de l’atoll corallien de Chinchorro bank, pour aller jeter l’ancre dans du sable devant le phare blanc de Cayo Norte.

L’image radar montre la vraie position de l’île sur la carte électronique Max Sea. Le décalage est de 1,4 Km, assez pour se coller sur le corail. Les cartes anciennes ont été collées sur le profil GPS moderne sans précision des ajustements à faire.

L’île est surveillée par l’infanterie de marine mexicaine qui laisse là des équipes de 4 hommes pour des périodes de 1 où 2 mois. Ils veillent à la protection environnementale tout en assurant la surveillance des traffic de tout poil dans leurs eaux.

Trois jeunes hommes ne tardent pas à arriver sur une lancha solidement motorisée, souriants mais armés de pistolets automatiques et demandant à visiter le bateau pour s’assurer qu’il ne transporte pas d’armes ou autres produits interdits. Ils sont accueillis avec le sourire et après une brève visite , la proposition de partager une bière à bord pour fêter notre arrivée au Mexique dégèle l’atmosphère, même si nous arborons le pavillon de quarantaine. Manu leur offre un guacamole à la française qu’il a préparé lui-même et les sourires s’élargissent encore. Quand ils repartent ils nous invitent à venir le lendemain dimanche partager un gros poisson, nous ramenerons la boisson.

Rencontre avec le gradé heureux d’offrir l’hospitalité de la maison qu’ils habitent au pied du phare désaffecté.

L’extrémité du débarcadère est gardée par un couple de frégates
La Laureline à l’ancre devant le phare

Le bâtiment est construit pour résister à un cyclone, en béton armé recouvert d’un parement beige, des volets en accordéon sont cadenassés en-cas de cyclone. Dans le jardin, une flopée d’iguanes se prélassent sur une dalle bétonnée et attendent manifestement les épluchures de légumes et des restes de table.

A l’intérieur ils nous reçoivent dans une grande cuisine ou un gros poisson mijote entre des feuilles de cocotiers dans une grande casserole. Sauce au piment et aux petits légumes, frijoles de haricots noirs et riz, complètent le menu. Le gradé est intarissable, nous avons du mal à suivre son castillan clair mais fort rapide. Nous les quittons sur la promesse de se revoir le lendemain pour une petite excursion à la palme et au masque dans le jardin des caracolles, en partant de la plage.

vues depuis le phare. Au loin, le récif de corail est totalement immergé, les brisants et leurs bruits signalent sa présence

Ils nous invitent encore , le poisson d’hier n’est pas terminé, nous avons amené des pommes de notre réserve de bord.

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