Le rendez-vous a été fixé un peu avant le lever du jour. Une lancha en fibre de verre bleue, légère et effilée, équipée d’un moteur de 40 CV, et son pilote attendaient au ponton de la station Puma les 5 équipiers de la Laureline et 3 de Bulle, soit un groupe de 8 personnes dont 2 enfants. Il a plu une bonne partie de la nuit et le jour se lève sous un ciel gris qui n’a manifestement pas dit son dernier mot.

Tandis que le pilote lance sa lancha dans la traversée du lac, cap à l’ouest, il apparaît assez rapidement que les équipements légers, vêtements et sacs à dos seront rapidement trempés .

Des pêcheurs sont au travail dans des pirogues creusées dans des troncs d’arbre, parfois des barques en fibre. Des pélicans par groupes de 2 ou 3 volent en rase-motte et quand ils repèrent un filet qu’on relève, ils amerissent, relèvent le cou et, l’air très dignes, s’approchent doucement du pêcheur en équilibre fragile sur son esquif, l’air de dire « vos papiers s’il vous plaît «



Grâce au GPS, Marc mesure avec son smartphone la vitesse du bateau : entre 20 et 22 nœuds ! En 2 heures, la lancha arrive au village de El Estor, proche de l’embouchure de la Polochic, qui sert au transport par bateau du café récolté dans les montagnes. C’est surtout un parc national préservé pour la beauté de ses paysages et sa faune : oiseaux, singes hurleurs ou momos, lamantins ou mamatis.


Changement de bord : un pêcheur propose une grande barque et sa parfaite connaissance des lieu pour explorer les méandres de la rivière et les zones marécageuses de son embouchure. Implantée là sur la rive du lac Izabal , une mine de nickel griffe la jungle de larges entailles rougeâtres.


Des iguanes cohabitent dans les arbres avec des cormorans et des aigrettes.





Rapidement des formes noires apparaissent, enroulées en boule en haut des arbres ; ce sont des singes hurleurs, silencieux et immobiles, encore transis et mouillés par les averses denses de la nuit et du début de la journée.
















Retour vers El Estor, déjeuner dans un restaurant dont nous sommes les seuls clients avec le guide et le chauffeur du petit camion qui va nous emmener vers les gorges de la Seacacar





bonjour a tous et merci de nous faire voyager…
ici vent pluie …Tempète Justine qui doit arriver
bonne journée…
très amicalement
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Marie-Françoise et Jacques ont apprécié le reportage : photos originales et commentaires colorés. Merci Hélène et Emmanuel pour ce que vous nous faites vivre.
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Un petit coucou à Claude Gallou.Je suis votre voyage avec grand plaisir, et je vous envie un peu.
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Magique
Pas de frontieres qui se ferment la ou vous etes et pas de Virus..le paradis quoi..😍
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pas de frontière qui se ferment…ça reste à voir. L’année dernière, elles s’étaient fermées sans prévenir, interdiction de partir avec le bateau. Ou alors obligation de faire toute la route d’une traite sans aucun accueil nulle part. .. nous essayons de préparer le bateau pour 5 ou 6 semaines de traversée, ce qui n’est pas suffisant. Et se lancer dans une traversée de l’Atlantique Nord en plein hiver, c’est rude! merci de ton soutien !🥰
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