Les préparatifs continuent avec des étapes longues et fastidieuses : mise en route de l’iridium Go, à force de s’arracher les cheveux, Manu est allé consulter « Dimitry Spy », « l’espion russe » du coin, recommandé par Sigrid pour ses compétences en informatique. Manu lui a confié son lap top
Dimitri a le look pour décrocher le rôle, un verbiage assorti en russian- english. Il est très méfiant vis-à-vis des informations que peuvent capter les browsers . C’est au final un homme qui s’est investit dans l’aide aux indiens misérables qui vivent dans les montagnes aux alentours de rio dulce. Ils ont énormément souffert au moment du passage des cyclones.. Vivant dans des huttes rudimentaires, sans eau, ni electricité, ni accès aux soins ou à l’éducation, ils ne parlent que le quechi, un ancien dialecte maya, seuls 5 ou 10 % d’entre eux parlent espagnol. Les jeunes filles ont des enfants très jeunes, et les quadragénaires ont déjà des airs de vieillards. Pour venir soulager un peu cette pauvreté absolue, Dimitri a récupéré des panneaux photovoltaïques d’une installation renouvelée, des vieilles batteries de bateau, et a pu ainsi leur installer quelques lampes électriques.
Mais les indiens prennent maintenant leurs distances avec les étrangers : ils ont entendu parler de la pandémie, pour eux un mal de gringo, qu’ils préfèrent éviter de les cotoyer.
Marc s’est lancé dans l’optimisation du circuit électrique du bord, à commencé par l’utilisation des batteries et il a entrepris d’alimenter le guindeau avec la batterie du propulseur d’etrave , avec accord de Alubat qui installe d’ailleurs de cette façon les nouveaux modèles d’OVNI. Cette modification devrait soulager les batteries de service « deep-cycle » d’une tâche qui n’est pas pour elle, et éviter les plantages de l’informatique de bord
Fredoya (https://fredoya.com/ ), est un voilier polaire de 17 m construit par Fred, avec une coque aluminium de 2 cm d’épaisseur . Ses propriétaires, Fred et Fredo ont fait de ce bateau un charter au Groenland, Islande, Passage du Nord Ouest, Alaska…. mais, comme dans le cas de Bulle, la pandémie les a privés de leur clientèle : les vols se raréfient et leurs prix augmentent, les quarantaines imposent une perte de temps prohibitive pour leurs clients, les frontières se ferment… Fredoya est aussi en train de rentrer avec une étape carénage à Rio Dulce.


L’avitaillement continue. Les viandes mises en rayon frais sont en fait des produits qui ont été congelés, puis mis à dégeler à une date inconnue. Ils portent encore une date de péremption du stade congelé qui avait fait croire par erreur qu’il s’agissait de viandes sous vide
Les coffres sont proches d’être pleins. On verra bien combien de temps il nous faudra tenir avec. 200 L d’eau sous les planchers, pour le cas ou le désanilisateur tomberait en rade, des conserves, quelques produits frais au frigo et des fruits et légumes dans le hamac sous le portique.
Demain , sera jour de visite organisée dans le coin grâce à Authentic Guatemala et Fabio. https://authenticguatemala.com/. Une partie de l’équipage de Bulle sera de la partie : Julie et ses deux enfants Ulysse et Anna.
bonjour à tous et bonne mer !!!
amicalement de la Côte d’Opale humide….
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