Les voiles avaient été démontées en mars pour l’hivernage et rangées pliées dans la soute à voiles …il est temps de les remettre en place , maintenant que le bateau est sur l’eau. Il y a toujours le risque de devoir grimper en haut du mat.
Ça n’a d’ailleurs pas loupé. L’un des « messagers » a cassé. Ces cordelettes fines et longues qui sont laissées dans le mât lors du démontage des drisses, n’ont en principe rien de bien difficile à faire…si ce n’est de rester en un seul morceau. La tendance est donc de les réutiliser d’une année sur l’autre, d’autant qu’elles sont à bonne longueur. Mais c’est sans compter sur la chaleur et la lumière tropicales. Un messager a cuit dans le mât et il en est ressorti en poussières sur une bonne partie de sa longueur. Il fallait donc aller chercher la haut le bout qui tenait encore à peu près pour pouvoir remettre en place la drisse.


Profitant de la fraîcheur matinale et de l’absence de vent, la voile est remise à poste à quatre paires de mains.

De nouvelles drisses et bosses de ris faisaient aussi partie de nos bagages pour remplacer les manœuvres trop usées par la navigation vigoureuse du grand Sud et le soleil tropical.


Marc et Manu préparent la nouvelle drisse du yankee. Son extrémité est sur- gainée de dyneema pour empêcher l’usure par ragage sur le réa de poulie en tête de mât, avant de fixer une manille par un nœud de capucin.


C’est le moment que choisit une petite famille d’artisans mayas, qui viennent apporter leurs créations d’objets en bois de rossul. La tentation est trop forte pour ne pas y succomber et l’équipement du bord est désormais complété d’une tortue qui se fait nettoyer le dos par un poisson, et d’un poisson porte-cuilleres..




