22 février
Pirie a annoncé qu’un gros bateau était attendu cet après midi dans la zone de quarantaine ou la Laureline est restée installée depuis son arrivée, et il a demandé de migrer sur une autre place pour la suite du séjour.
Mais le vent d’Est a cessé de souffler cette nuit, il s’oriente même au sud pour quelques heures avant de faiblir à l’approche des terres en marais barométrique. Il est temps de reprendre la route. Les amarres seront larguées en milieu d’après midi pour franchir la passe vers les eaux bleu profond avec le soleil dans le dos, encore assez haut dans le ciel. Navigation de nuit donc, d’abord route plein Est, pour contourner une zone militaire interdite à l’approche de la baie des cochons, puis cap au nord-est sur Cienfuegos, ou l’arrivée est prévue de jour demain dans la matinée. Cette petite ville est située au fond d’un lagon, dans une sorte de poche ouverte sur la mer par un canal étroit et un peu sinueux où il vaut mieux se repérer de visu, au compas de relèvement, ainsi qu’avec le radar qui donne des distances à la terre exactes, ce qui permet de rectifier les données erronées des cartes. L’erreur atteint jusqu’à 700 mètres, de quoi rater la passe…
Heureusement que vous vous y connaissez en cartes pour ne pas vous tromper avec celles erronnees.. 700 m de difference fait la difference! bises et merci pour ce voyage incroyable…
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Magnifiques photos, magnifique blog et expérience de vie idem j’imagine ! Gloire aux Humains découvreurs humanistes et merci de nous embarquer avec vous ! Sophie C.
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