Les préparatifs et réparations continuent , le dinghy a retrouvé l’eau et après un ou deux raclements de gorges, le petit moteur a bien voulu redémarrer. Un travail de fourmis pour l’avitaillement a commencé.
Pour changer les idées, les cartes et guides côtiers sont sortis. Avec une première questions : par où peut on entrer au Belize pour dédouaner et acceder à leurs eaux ?
La réponse est vite arrivée par radio-ponton , confirmée par le bureau : les bateaux n’ont pas le droit d’y rentrer du tout. L’ambassade de France au Guatemala et au Belize tout comme les conseils officiels aux voyageurs emis par Ariane ne signalent pas cette interdiction.
Belize est bien ouvert au tourisme, mais seulement dans un cadre strictement surveillé. Arrivée par avion, avec PCR récent, passeport et compte en banque bien garni, réservation prouvée dans un des hôtels agréés, en pension complète, et balades dans les atolls en bateau autorisé, surveillance quotidienne de l’état de santé grâce à une appli à télécharger obligatoirement, avec remontée des infos via les hôtels, pas de contact avec la population et ses marchés.
Le meilleur des mondes possibles.
Et nous et nous et nous? qui traînons à notre guise, deci dela, qui aimons acheter légumes et poissons directement auprès des gens….ben quoi? dehors !
Donc ce sera route directe vers le Mexique en espérant que les autorités locales n’auront pas l’idée de faire pareil au Yucatan.
En attendant, sans l’opportunité de flâner dans les eaux turquoises de Bélize, sachant que la durée maximale de séjour à Cuba est de 1 mois, et qu’il faut attendre au moins la mi-avril pour traverser l’Atlantique, il reste à saisir la chance d’être bien accueillis au Guatemala pour faire un peu de tourisme sur la Rivière Douce, Rio Dulce.
Jeudi, la Laureline sera débarrassées des bâches qui l’ont protégée du soleil, et son désormais cuites. Elle retourne à l’eau pour recevoir ses voiles et nous aurons dès lors le confort d’une ambiance tempérée.
La Laureline sera probablement la première à quitter ce havre. Certains sont là depuis bientôt 2 ans et seront donc contraints de partir à échéance du permis de séjour de leur bateau, avant la saison des cyclones, qui peut débuter dès juin. Avec l’espoir que d’ici là, la pandémie se calme.
Mais rien n’est moins sûr, même pour l’année suivante, l’hypothétique immunité collective ne semblant pas prête d’arriver. Et ceux qui retardent le plus possible devront peut-être faire un grand saut pour retourner chez eux sans escale comme des parias refusés partout.
Nous avons l’impression que votre périple va être passionnant pour les suiveurs que nous sommes. Nous vous souhaitons de belles découvertes touristiques et des émotions aventureuses à nous raconter… MF & J LANTHIEZ;
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