19 février, rhum à la Playita

Reflexion sur l’attendrisseur à poulpe: le plus simple pour attendrir un poulpe est de le jeter 50 fois violement sur un plan dur, c’est bien connu.
Et, quand on dort dans la cabine avant en naviguant au près, chaque vague fait sauter le dormeur sur son matelas, puis l’écrase dessus, ce qui fait que reflexions faites, le capitaine désigne la cabine avant en tant que
« attendrisseur à poulpes ». Le procédé est d’autant plus efficace ici que l’opération se passe à un bon 30°C, dans la touffeur d’une atmosphère confinée, dans l’impossibilité d’ouvrir le hublot quand la voile avant est de sortie. La solution est d’aller se reposer dans le carré, à l’arrière du mât, ou d’être de quart.

En 24 heures de navigation, la Laureline est arrivée devant Panama, dans un mouillage gratuit devant Flamenco, à la Playita. Hier soir, l’équipage à eu droit à une bonne ration de rhum et aux félécitations du Capitaine. La mer
est occupée de gros navires au mouillage à perte de vue, au moins 50, éclairés comme des arbres de Noël la nuit. De gros moteurs tournent pour
recharger les batteries, au loin les poum poum d’une sono débridée se propagent sur l’eau … il est loin le silence relatif du mouillage sauvage
dans les Perlas!

Rendez vous est pris tout à l’heure avec l’agent qui doit organiser le
passage du canal

Position : 8°47′ N, 79°31′ W
Course : 290 °
Speed : 0 kt. à l’ancre devant Playita

Destination : Panama, Colon

ETA : Shelter bay, procédure de transit en cours
Cordialement

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