17 février, village Esmeralda

L’équipage se sent mieux après 2 bonnes vraies nuits, couchés à 20 heures et debout 11 ou 12 heures plus tard. Hier, j’ai tenté une excursion à la
palme au départ du bateau vers des rochers sur la berge où se reposent des pélicans ; mais les eaux sont très troubles, aucune visibilité, ce qui
peut être génant. Le soir, dans la lumière de sa lampe torche, Gwen a
en effet debusqué un petit serpent annelé de noir qui nageait près du
bateau.
Ce matin, excursion en dinguy dans le Rio Cacique dans une forêt de palétuviers. Moteur éteint pour mieux écouter la vie sauvage, les perroquets, les toucans, les pic verts, et les insectes qui stridulent dans les ombrages, l’alizé souffle dans la canopée survolée par les buzards, des
aigrettes des courlis blancs et d’autres echassiers de couleur claire se
nourrissent dans les mangroves et se perchent plus loin à marée haute.
Retour au bateau, pour lever l’ancre face au vent toujours très actif, afin
d’aller visiter un village de pécheurs 2 miles plus loin. Ils nous considèrent comme des « gringos », et, sans être hostile, l’accueil est surtout interessé.
Ils vivent apparemment de la pêche, et de la cueillette de quelques fruits,
bananes ou papayes. Ils déclarent continuer la pêche aux huîtres perlières en apnée par 15 15 à 20 mètres et nous proposent des perles minuscules et irrégulières, tâchées, que nous refusons, et quelques fruits pas mûrs que nous achetons pour leur faire plaisir.
Sur la plage et au bord des maisons, de petits coqs dont les plumes des
pattes ont été arrachées, sont accrochés par des ficelles sur les murs ou à des briques au sol, non loin d’une arène de combats de coqs. En attendant l’affrontement physique, ils s’égosillent en cocoricos qui font l’essentiel du fond sonore du village, partagé avec quelques groupes electrogènes : mis a part l’éclairage des rues la nuir, il n’y a pas d’électricité publique ici, et on cuisine dans la rue dans des chaudrons installés au dessus des braises. Pourtant, dans certaines maisons, on aperçoit de très grands écrans plats. HG + EG

De la part de Emmanuel Gras
Capitaine du voilier « Laureline »
Le lundi 17 février 2020 à 18:00 GMT

Position : 8°16′ N, 78°55′ W
Course : 152 °
Speed : 0 kt. à l’ancre devant le village de Esmeraldas

Destination : Panama, las brisas

ETA : Las Brisas, Mardi 18 février

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