29 décembre, Inca trail vallée Lluta, Socoroma, Putre

Helene et Manu font un road trip autour de Iquique, Serge et Gwen sont restés sur le bateau.

Entre rochers battus par les vagues et falaises percées de grottes autrefois habitées par les indiens Chichorros, des roqueries d’oiseaux de mer sont installées à 2 pas de Arica. Ici celle des pélicans. Au dessus de nos têtes celle des piqueros du Pérou, cousins de nos fous de bassan
Les vallées qui montent de Arica vers les hauts plateaux reçoivent des rivières qui fettilisent les sols. Ici, une hacienda cultive sans pesticides des oliviers, des fruits et des arbustes à fleurs. De nombreux oiseaux parmi lesquels des colibris fréquentent ses ombrages.
Plus industrielles, de grandes serres en toile abritent la production de nombreux légumes entre les dunes apparemment stériles de la cordillère de la Costa
Culture maraîchère à ciel ouvert dans la vallée de la Lluta
Retour l’après midi sur l’embouchure de la Lluta : à marée haute, les oiseaux n’ont plus beaucoup de place pour se poser, alors ils s’organisent pour patauger ensemble mais par sections. Une tranche de vautours, puis une tranche de mouettes de Franklin, puis une grosse tranche de sternes élégants qui arrivent tout droit de Californie où ils sont allés nidifier. Quelques pélicans trouvent encore à se poser. L’idée générale des oiseaux de mer assemblés ici est de profiter de la saison de l’anchois…
Embouchure de la Lluta
Montée progressive en suivant la vallée de la Lluta, comme le faisaient les voyageurs pré -colombiens. Les flancs des montagnes sont gravés de géoglyphes représentant des hommes et des animaux : lama, puma et même un singe, attestant d’échanges avec l’Amazonie. Ici, petit arrêt dans le village de Poconchile devant une église en adobe, très ancienne. (La photo des géoglyphes est pour le moment dans l’appareil photo et arrivera plus tard)
Vallée de la Lluta : pâturages au ras des falaises desséchées
La température ne descend jamais sous 8°C et n’excède pas 25°C tout au long de l’année. Les tomates produisent en continu, et des parcelles de maïs en fleur côtoient des parcelles de maïs mûrs. La culture semble très peu mécanisée et les parcelles restent de taille modeste. Un paradis pour les oiseaux qui chantent à qui mieux mieux !
Jusqu’au bout de leurs parcours, les vallées fluviales représentent une source de vie courant d’est en ouest au sein du désert d’Atacama qui se prolonge jusqu’à hauteur de Antofagasta.
En l’espace de quelques kilomètres les paysages changent profondément en arrivant sur la pre-puna

Les flancs des montagnes sont recouverts de végétaux bas, herbes aromatiques et petits buissons fleuris, ça et là poussent des cactus candélabre tandis que s’ouvre la « route principale  » ou Qhapac nan, renommé récemment « inca trail « , qui court sur un axe nord sud de la Colombie actuelle à Valparaiso

Arrivée à Socoroma : les murets qui retiennent les terres et permettent de retenir les eaux de pluie sont toujours là. Ce type d’agriculture en terrasses ou « andes  » en espagnol est à l’origine du nomdonné à la cordillère. Les terres y sont fertiles. On cultive à Socoroma un origan de qualité exceptionnelle.
Socoroma : l’église. Le clocher est clairement séparé du corps de l’église. Symbole phallique pour les indiens, il doit être individualisé par rapport à l’église qui accueille les fidèles, symbole féminin.
Socoroma : au dessus du village les jardins suspendus où pousse l’origan
Socoroma : haie de géranium
Arrivée sur Putre. Altitude 3600 m, des acouphènes dans les oreilles et une céphalée en casque invitent à prendre un peu de repos avant de partir à l’assaut des Altiplano

4 réflexions sur « 29 décembre, Inca trail vallée Lluta, Socoroma, Putre »

  1. Janine Gladstone-Thompson décembre 31, 2019 — 9:26

    Superbes photos et description precise appreciee.. merci

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  2. Cc Hélène et Manu,
    En ce premier jour de l’année, Elisabeth et moi vous souhaitons une excellente année 2020, une agréable suite à votre voyage et des carnets pleins de souvenirs.
    Quel plaisir de pouvoir vous suivre dans ce périple extraordinaire et de redécouvrir les paysages exceptionnels du Chili. Je pense que le désert d’Atacama est dans votre programme d’ici peu, alors préparez vous à découvrir des paysages grandioses.
    A Hervelinghen tout est calme pour le moment et nous vous donnons RDV en mars pour de nouvelles aventures
    Bien amicalement.
    Pierre

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  3. Pierre Coerchon janvier 2, 2020 — 8:54

    Bonne Année bon vent à l’équipage de Laureline et un grand merci de nous faire partager votre passionnant voyage. Pierre et son voilier Senta du Crouesty

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  4. Le 02/01/2020
    Hé, Ho du bateau. Bonjour les marins ainsi que les blogueurs restés à terre……Bonne et heureuse année à tous. Je continue de suivre votre aventure. Beaucoup de plaisir à lire le blog et à regarder les photos. Merci de me faire profiter de votre voyage. Bonne continuation à tous.
    Denis LAMPE

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