Sur les hauteurs de Higuerillas, les bras chargés de 40 kg d’avitaillement, il n’y avait pas de taxi pour revenir du supermarché Jumbo, distant de 4 km de la marina. Avec le plus grand naturel, Le Chilien aide le passant: avec son application UBER, il nous fait venir une voiture en deux minutes, et pas question de le rembourser de la dépense, il veut juste que tout le monde agisse de la même façon pour quelqu’un d’autre dans cette situation.
EG
Puerto Pichidangui : quelques voiliers et des barques de pêches mouillés sur des bouées à l’abri d’une île blanchie par les oiseaux de mer. Les vagues sont cassées, mais pas le vent qui souffle à 25 noeuds, canalisé par la montagne toute proche. La « pioche » est descendue sans tergiverser par 8m de fond avec 50 m de chaîne. L’annexe du bateau voisin, un bateau école de voile, vient nous voir pour nous préciser que l’usage de tous les ports Chiliens est de laisser pour le bateau visiteur une bouée d’hospitalité, gratuite, que nous aurions pu prendre. Ils partent le lendemain pour Valaraiso, au près. Nous nous sommes mutuellement souhaité bon vent après cette aimable rencontre. HG