Photo EG
Puerto Montt
Mendes, le garde de nuit, est venu nous dire au revoir.
Visite au roi lion devant les bateaux de pêche. Le reste de la tribu reste sur la plage en face.
Seno Reloncavi : un long boa de brume laisse apercevoir les sommets enneigés des volcans
11 novembre : en route pour l’estero Quintupeu
Un boa de brumes rampent sur les petites îles
HG:Claude a été plus inspiré que moi sur ce coup là : il avait gardé un oeil sur le capitaine à la manoeuvre en train de doucher son bateau.
Un oeil vers la sortie. ..puis on décide d’aller plus profond dans le fjord, là où est installée une salmoneria. Le profondimètre se perd au delà de 120 m de fond, et c’est ce qui est observé quasiment jusqu’au bout
Estero Quintupeu
La Laureline avec ses 2 aussières a terre et, au fond, le seul et unique voisin du mouillage
Ces boas de brumes sont fascinant: ils bougent lentement, rampent d’une pente à l’autre, se faufilent entre les volcans, se fragmentent puis disparaissent dans les nuages bas du soir
Le lendemain, en route pour le fjord voisin réputé pour sa beauté sauvage et les thermes en plein air ou il est possible de prendre un bain d’eau douce à 40°C.
Un jeu de bassins ont été creusés dans la roche qui communiquent avec un réseau de rigoles qui charrient soit l’eau d’ une source bouillante soit celle d’un cours d’eau froide. En disposant des cailloux dans l’une ou l’autre rigole, on peut ajuster la température du bain. L’eau est très peu souffrée
Certains bassins sont remplis d’une eau si chaude qu’il est impossible d’y tremper les doigts.
Il nous a semblé impossible de jeter l’ancre tant l’eau est profonde, même au bord. Mais une bonne âme a laissé là, dans un creux de la falaise protégé des vents d’ouest, un corps mort et une aussière apparemment en bon état reliée sous l’eau à un très gros câble. Le temps étant très calme, nous avons frappé cette aussière à l’étrave
Le lendemain matin l’eau vert sombre est lisse comme un miroir à l’exception de la trace de 2 dauphins qui arrivent dès que le moteur démarre. Ils attendent que le bateau avance pour jouer devant. Des marmottes préfèrent décamper et aller manger leurs moules plus loin
Marnage très important, dans les 4 ou 5 mètres, révèle des rochers invisibles la veille
L’estero Camou, où debouche l’estero Cahuelmo , est noyé de bruines et bientôt de pluie. Un front venteux approche qui rend impraticable cette partie du golfe d’Ancud. Direction Ouest pour rejoindre la première des îles de l’Est sur notre parcours : Buta Chauques.
Les eaux de cette partie du golfe semblent très poissonneuses. Des barques de pêche, des flotteurs, une foule d’oiseaux de mer, parmi lesquels des pélicans, des cormorans des albatros des sternes et des manchots de Magellan
Les pêcheurs répondent de bon coeur à notre salut. Même le plongeur dans l’eau au bout de son narguilé
14 novembre : sortie par la passe ouest de Buta Chauques. Une salmoneria flambant neuve à disposer autour de la ferme marine de superbes bouées orange vif à dessus plat. Des phoques sont perchés sur chaque bouée comme des otaries sur des tabourets au cirque. Gare aux évadés !
Arrivée à l’île Apiao, dans l’estero Pellu.
15 novembre : un peu de répit est bienvenu dans ce havre où le bateau est protégé de tous les vents. Deux épisodes de vent du nord se succèdent avec entre 2 une accalmie, le temps d’une visite à terre
3 hommes arrivent vers nous. Avec eux, leur « quiltor », un gentil petit chien, et deux sacs d’oursins sans doutes pêchés au narguilé. Tout à fait délicieux !
La Laureline à l’ancre devant l’un des chantiers navals de la rive. Les hommes y travaillent avec des outils à main
Marc est descendu du bateau avec une pince étau un marteau et la clavette de fixation du bout-dehors, qu’il fallait détordre. Restait à trouver une pièce métallique qui serve d’enclume. ..
Le centre du village est occupé par l’Église
La plage de ce vieux volcan est de sable fin et noir
De petites chapelles votives ont été fleuries à la Toussaint
A l’ancre devant l’église dans l’estero Pailad sur Chiloe
De belles maisons isolées chacune dans un bon morceau de nature clôturée. Un quartier chic en somme
L’église est accompagnée de son cimetière mais pas de café du commerce ou de boulangerie
Une petite maison pimpante au ras de l’eau. Un couple de canard brasse mer, un sterne andin vole vers le bateau.
Les parents cygne ont embarqué chacun sur son dos 2 ou 3 petits qu’ils viennent de faire nager près du bord, là où le courant est raisonnable
C’est cool un bon petit vent quand la mer reste à peu près plate
Estero Pellu, isla Apiao
Estero Quehui
Encore une église laissée dans son coin avec son cimetière . Avec vue imprenable sur le mouillage de l’île Quehui
Le clocher est mal en point. Un faucon se la joue girouette
Le sportif en paddle est le dernier a quiter le ferry le soir, une fois qu’il est amarré à sa bouée. C’est comme ça qu »il rentre chez lui le soir après sa journée de travail. .
De la part de Laureline (celle qui tient le blog): je vais ajouter ces photos dans la page du récit de voyage:
Tout simplement mercisss de nous deux
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C est un plaisir de transmettre leurs nouvelles, ne serait ce que pour vous deux 🙂
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C’est superbe, ça fait rêver !
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Que de photos magnifiques. Que du bonheur! Je vous suis de pres… xxx
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