Lever l’ancre avant l’aube, quitter le mouillage à l’heure bleue, en glissant sur la surface lisse de la mer encore endormie , gagner le large quand la lumière vient et que les nuages s’enveloppent d’or , le soleil émerge à l’horizon. Regarder les dauphins qui marsouinent en famille, les oiseaux qui plongent , Partir. Une bouffée de bonheur, même s’il ne s’agit que de rallier Belle Île en Mer au moment où la marée commence à monter, laissant les bateaux à faible tirant d’eau gagner le port l’échouage
Aux Glenan, la différence avec l’austère Irlande et ses coups de vent était déjà perceptible : des bateaux qui évoluent dans tous les sens, des rires, des enfants sur la plage, du monde et de l’insouciance. A Belle île, cette joyeuse anarchie devient presque cohue, le canal 16 de la VHF occupé en permanence pour toutes sortes d’échanges, le mouillage bondé bien au-delà des capacités d’accueil des bouées offertes aux visiteurs. Mais pour ne pas se sentir trop oppressés par cette affluence soudaine, il reste le sentier côtier vers le phare des Poulains , et les criques d’eau émeraude entre les rochers de schistes, les plages de petits galets blancs.
Que c’est poétique et bien écrit. Tu devrais te mettre a l’écriture Hélène, tu aurais certainement du succès. Le voyage touche à sa fin et le beau temps revenu doit vous être très agréable…Bon retour à Arzal. Bises a tous.
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Salut Hélène et Manu
Nous sommes à Amiens. Tout se passe bien! Iront à Audembert demain. Bonne rentrée!
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merci Helène ,et pour conclure avec Georges Brassens
« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage,
Heureux qui comme Ulysse a vu cent paysages
Et puis a retrouvé après maintes traversées
Le pays des vertes vallèes
…
…
Par un joli matin d’ètè
Quand le soleil vous chante au coeur
qu’elle est belle la libertè, la libertè. »
Un fidèie lecteur
André Cariou
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Merci Helene,
C’est un plaisir de vous lire .Je laisse Georges Brassens conclure : « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage Heureux qui comme Ulysse a vu cent paysages Et puis a retrouvé après maintes traversées Le pays des vertes vallées … … Par un joli matin d’été Quand le soleil vous chante au coeur Qu’elle est belle la liberté ,la liberté «
Un fidele lecteur
André Cariou
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Hello! moi aussi, j’adore Brassens revisité…bien à vous, Hélène
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